Les traitements modificateurs de la maladie (TMM) devraient être initiés dans les 6 mois suivant l’apparition de la SEP afin de minimiser l’accumulation d’invalidités à long terme, selon une analyse basée sur des données en contexte réel.
Lors du congrès ECTRIMS, le Dr Pietro Iaffaldano de l’Université de Bari Aldo Moro, à Bari en Italie, a présenté les détails de l’étude. L’objectif était d’évaluer l’impact du délai entre l’apparition de la maladie et la première administration d’un TMM sur l’accumulation d’invalidités à long terme.
Une cohorte de 11 934 patients atteints de SEP-RR a été identifiée à l’aide du Big Multiple Sclerosis Data Network (réseau de données sur la sclérose en plaques) – un recueil de données en contexte réel obtenues à partir de registres du Danemark, de France, d’Italie et de Suède, et à l’aide de la base de données internationale MSBase.